lundi 12 mars 2018

Thème : NTIC/TIC

Thème : NTIC/TIC
Introduction
Après les premiers pas vers une société de l'information qu'ont été l'écriture puis l'imprimerie, de grandes étapes ont été le télégraphe électrique, puis le téléphone et la radiotéléphonie. L'informatique a pris son essor grâce aux circuits imprimés les constructeurs d'informatique décentralisée innovant rapidement. La télévision, le Minitel et l'Internet puis les télécommunications mobiles ont associé l'image au texte et à la parole, "sans fil", l'Internet et la télévision devenant accessibles sur le téléphone portable qui fait aussi office d'appareil photo. Le rapprochement de l'informatique, de l'audiovisuel et des télécommunications, dans la dernière décennie du XXe siècle a bénéficié de la miniaturisation des composants, permettant de produire des appareils « multifonctions » à des prix accessibles, dès les années 2000. L'augmentation rapide du nombre d'accès à internet à haut débit a favorisé la diffusion de contenus audiovisuels à des prix abordables puisque cela a fait baisser les prix des TIC en deux ans.
Les technologies de l’information et de la communication (TIC) regroupent l’ensemble des outils, services et techniques utilisés pour la création, l’enregistrement, le traitement et la transmission des informations. Il s’agit donc principalement de l’informatique, d’Internet, de la radio-télévision (en direct et en différé) et des télécommunications. On parle également de nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) pour désigner les outils nés du rapprochement de l’informatique, des télécommunications et de l’audiovisuel, tels que les smartphones, le micro-ordinateur, les tablettes, le Cloud, etc. Les TIC sont apparus avec la naissance des premiers appareils de communication, comme le télégraphe électrique, le téléphone, etc…
I.                    Définition du concept NTIC/TIC et les différentes techniques de communication

1.      Définition du concept NTIC/TIC
Les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) ou Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) désignent tout ce qui relève des techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement l'informatique, l'Internet et les télécommunications. Elles se définissent comme étant l'ensemble des systèmes, équipements composants et logiciels qui sont nécessaires pour assurer la recherche, le traitement et le stockage de l'information dans tous les domaines de l'activité humaine et dont la mise en œuvre fait généralement appel à l'électronique et aux technologies similaires.
On peut d'ailleurs observer que dans cette expression le terme technologie, qui, en toute rigueur signifie discours sur la technique, est utilisé à la place de technique qui serait à la fois plus simple et plus exact. Ce concept est à rapprocher de celui de société de l'information.
2.      Les différentes techniques de communication
L'écoute active est une technique de communication qui permet de s'assurer que l'on a bien compris le message de son interlocuteur et le lui démontrer. Le mécanisme de l'écoute active suit un cycle de 4 étapes (illustration), que l'on répète jusqu'à ce que la compréhension du message ait été validée par l'interlocuteur:
Le temps de l'écoute: Lors de l'écoute, on peut afficher un "silence positif", tout en intervenant brièvement par des "oui, je comprends", pour montrer à l'interlocuteur que l'on est à l'écoute à la fois de ses arguments (le problème) et de ses sentiments (la personne).
Le temps de la clarification: Clarifier signifie ici "comprendre le sens des mots". Après le temps d'écoute, si l'on a des doutes sur le sens de certains mots dans la présentation de l'interlocuteur, il est possible de lui demander d'y revenir. Pour clarifier, il suffit de poser des questions. Vous vous mettez alors à nouveau en position d'écoute puis vous cherchez à clarifier jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de points à clarifier.
Le temps d'investigation: Approfondir pour mieux comprendre le point de vue de l’interlocuteur. Pour ce faire, on peut utiliser essentiellement les trois formes de questions suivantes :
-          Question ouverte La question ouverte permet à celui qui la reçoit d'aborder le thème à sa convenance. Exemple: Comment se présente cette situation?
-          Question de fait: Cette question aide à préciser des aspects essentiels du problème, à rassembler des informations supplémentaires. Exemple: Combien de personnes sont impliquées dans ce projet?
-          Question de sondage: A la différence de la question précédente, un avis ne vaut pas fait. Mais il est parfois important de connaître l'opinion de son interlocuteur. Exemple: A votre avis que faut-il faire pour résoudre ce problème?
Le temps de reformulation: La reformulation assurera l'émetteur d'avoir été écouté. Par ce retour du sens, l'émetteur aura à la fois le sentiment d'avoir été compris et pourra repartir dans son propos du point exact où il s'était interrompu. Pour l'émetteur, la reformulation est la seule preuve de l'écoute. Ceci peut contribuer à apaiser la relation lorsque la communication est difficile, car on montre à l’interlocuteur que sa demande est comprise et prise en compte.
II.                  Les avantages des NTIC/TIC pour les hommes
Bon nombre d’anciens emplois routiniers et ennuyeux peuvent maintenant être effectués par un ordinateur, ce qui laisse aux travailleurs l’opportunité de s’adonner à des tâches plus intéressantes et de mettre à profit leur créativité. L’informatisation a amélioré les niveaux de productivité, ce qui signifie que les travailleurs bénéficient d’une réduction du temps de travail, tout en conservant le même niveau de vie.
Les entreprises qui utilisent les NTIC sont en mesure de faire face à la concurrence. Beaucoup d’objets de la vie courante moderne n’existeraient pas sans les NTIC (cartes de crédit, télévision numériqueDVDtéléphones mobiles, etc.). Les NTIC contribuent à la création de nombreux nouveaux emplois, tels que le développement de logiciels. De plus en plus de personnes peuvent travailler à partir de leur chez-soi, via le télétravail, au lieu de se rendre tous les jours à leur bureau.
III.                Les inconvénients des NTIC/TIC pour les hommes
Les NTIC ont tendance à accélérer le rythme de la vie quotidienne et introduire davantage de stress. L’informatisation de nombreux emplois dans l’industrie (la fabrication, par exemple), ainsi que la robotisation des usines, conduit à une augmentation notable du chômage. Bon nombre des nouveaux emplois dans les NTIC nécessitent des niveaux de compétences et/ou de qualifications assez élevés, et ne sont pas facilement accessibles aux travailleurs âgés ou à ceux dont les connaissances en TIC sont limitées. Les NTIC ont augmenté la quantité de travail de certaines personnes qui doivent souvent travailler durant de longues heures. Certains emplois en NTIC peuvent être tout aussi ennuyeux que les emplois qu’ils ont remplacés (par exemple la saisie de données).
Le stockage des données personnelles sur des systèmes informatiques a rendu vulnérable la vie privée des gens. Les systèmes des NTIC tombent souvent en panne à des moments inopportuns, laissant les entreprises dans l’incapacité de fonctionner parce qu’elles sont tellement tributaires des TIC. Il est rare que les gens travaillant dans les NTIC restent dans le même emploi pendant plus de quelques années, en raison des changements et des évolutions technologiques qui exigent un recyclage professionnel régulier.
IV.               Les solutions pour une bonne utilisation des NTIC/TIC

1.      L’éducation
L'éducation est considérée comme étant le fait de transmettre à la génération future un corpus de connaissances (savoir et savoir-faire) et de valeurs considérées comme faisant partie d'une culture commune. Elle peut provenir de plusieurs acteurs : aussi bien des parents qu'au niveau institutionnel et/ou de la société toute entière. Il est nécessaire de proposer des modules de formation et d'éducation sur la protection des mineurs sur Internet qui pourraient être mis dans les curricula scolaires du second cycle. L'éducation pourrait avoir pour finalité d'amener les élèves à distinguer leur vie privée de la vie publique et les inviter à prendre conscience qu'Internet est une sphère publique. Il parait également intéressant de créer des sites présentant des démarches d'auto protection et d'autoformation à un usage responsable des TIC.
Des formations au profit des jeunes pourraient porter sur des thématiques aussi diverses, telles que la cyberdépendance et ses diverses manifestations, l'insécurité sur Internet, le cyberpédophile et ses techniques d'approche, le repérage des cyberprédateur, les conseils et les aides pour une navigation sereine, le signalement de site illicite, les bienfaits de la lecture malgré le développement des TIC, la nécessité de mémorisation des formules scientifiques malgré l'expansion de nouveaux moyens de communication.
2.      L’information et la sensibilisation
Généralement les jeunes se laissent conseiller dans leurs façons de réguler les risques liés aux TIC par leurs pairs et par leurs enseignants ou parents en fonction du niveau perçu de risque. La régulation en ce qui concerne les risques encourus est acceptée ou rejetée en fonction de la légitimité que les jeunes eux-mêmes assignent à ces formes et sources de régulation.
Comme indiqué, les jeunes sont conscients en majorité qu'il existe des risques avec Internet. Il est donc important de les avertir sur la nature réelle de ces risques. La sensibilisation à apporter aux jeunes lycéens peut provenir de toute la société. Elle peut avoir également plusieurs aspects: le recensement des usages les plus représentatifs sous forme de mini sondage, des campagnes ponctuelles et/ou pérennes de sensibilisation, des programmes d'explication des risques auxquels les jeunes lycéens peuvent être confrontés selon leurs âges et en fonction de l'utilisation qu'ils font des TIC, etc.
Conclusion
Les Technologies de l'Information et de la Communication, en ce 21ème siècle, sont un outil nécessaire voire indispensable dans toutes les activités de la vie quotidienne. Ainsi donc, aujourd'hui, les jeunes et Internet forment un couple inséparable. Les adolescents, jeunes addicts crédules, errent sans fin sur la toile. Dans les pays africains au sud du Sahara, l'utilisation des TIC par les lycéens n'est pas encore très développée, fort heureusement. Excepté l'usage du téléphone portable. Ce qui fait que la plupart des dangers connus par l'utilisation des outils du monde virtuel sont à venir. D'où la nécessité d'anticiper utilement afin de préserver les enfants des dangers aussi nombreux que complexes qui pourrait détruire leur avenir.

D'une manière générale, que ce soit l'apprentissage aux TIC, l'apprentissage par les TIC ou l'apprentissage avec les TIC, les jeunes sont exposés car aussi complexes que cela puisse paraître, les TIC apparaissent plus comme un jouet qu'un outil pour ces adolescents. Il apparaît donc nécessaire que l'éducation donnée soit davantage axée sur les moyens à donner aux élèves pour qu'ils acquièrent des compétences nouvelles qui s'inscrive dans un système qui privilégie l'autonomie et la responsabilité de l'élève dans le processus d'apprentissage.

Thème : La religion dans l’Egypte pharaonique

Thème : La religion dans l’Egypte pharaonique
Introduction
Les fondements de la religion égyptienne préexistaient au Néolithique, une période s'étalant grosso modo de 9000 à 3300 avant JC. La religion Égyptienne n'a donc rien inventé, et s'est " contentée " lors de la réunion de l'Égypte, en -3100 avant JC, entre basse et haute Égypte. C'est ce qui explique notamment le fait que dans la religion égyptienne, les animaux soient omniprésents (Dieux incarnés sous forme d'animaux), un fait préexistant dans les cultes totémiques tribaux de la préhistoire. La religion des Égyptiens de l'antiquité est d'une grande complexité. Outre le fait qu'il existe des milliers de divinités, elles cohabitent avec une multitude de génies et démons de l'au-delà. Et pour compliquer le tout, ajoutons le fait qu'une divinité, tels qu’Horus ou Amon, que l'on pourrait interpréter comme une entité unique était vénérée comme des entités différentes, comme autant de facettes d'un même Dieu…
I.                    La religion Egyptienne

1.      Les dieux égyptiens
Les Égyptiens ne concevaient donc pas les dieux autrement conformés que leurs créatures : ils leur attribuaient un corps, une ou plusieurs âmes comme à l'humain, des besoins, des passions en un mot la vie. Ils naissaient et mouraient, se mariaient et s'engendraient, se haïssaient et se faisaient la guerre comme les humains. Il est vrai qu'ils ne mouraient jamais complètement; mais cela ne leur constituait pas une immunité, car l'humain avait le même droit à la résurrection et l'obtenait par l'accomplissement de certaines formalités dont les dieux ne pouvaient non plus s'abstenir: On ne saurait nier pourtant que les textes dès le Moyen Empirehttp://www.cosmovisions.com/btimc.gif nous mettent en présence de conceptions religieuses d'un ordre assez élevé. Ces conceptions, d'ailleurs spéciales aux théologiens et d'abord destinées à promouvoir la puissance du Pharaon, laissèrent coexister les autres croyances. 
Sont ainsi adorés Khnoum (le bélier, l'animal reproducteur du troupeau, dieu créateur par excellence), Hathor (la vache, féconde et nourricière – assimilée au ciel, lien fécond de l'univers, parce que donneur de lumière et de chaleur –, déesse donc aussi de la joie et de la danse), Sebek (le crocodile, qui guette sa proie tapi dans l'eau du fleuve), Anubis (le chacal, qui deviendra le divin embaumeur, très tôt mis en rapport avec le monde des défunts car l'animal hante toujours les abords des nécropoles en quête de possibles nourritures), Horus (le faucon, assimilé souvent au ciel ou au soleil, car, ailes largement étendues, l'oiseau qui plane semble se confondre avec l'étendue céleste), Min (dieu humain de la fertilité), Ptah (dieu de Memphis, première capitale de l'Égypte), etc. Chacune de ces divinités est adorée principalement dans une ville (parfois plusieurs) et est ressentie comme netjer, « le dieu », pour ses fidèles. Deux grandes forces bénéfiques de la nature sont particulièrement révérées : le soleil, , qui donne et entretient la vie de chaque jour, et Osiris, dieu du Nil et de la végétation toujours renaissante, le dieu qui, par sa passion et sa résurrection, donne aux hommes l'exemple et les « moyens » de la vie éternellement renouvelée.
2.      Les temples
Un temple de l'Égypte est un édifice religieux dédié au culte d'une ou plusieurs divinités en Égypte ancienne. Souvent associé avec un important complexe comprenant des habitations pour les prêtres, des ateliers de production divers, des entrepôts et éventuellement une maison de vie, le temple forme un complexe cultureléconomique et agricole d'importance capitale dans l'Égypte ancienne. Ils étaient construits pour le culte officiel des dieux et la commémoration des pharaons  et dans les régions sous contrôle égyptien. Les temples étaient considérés comme des demeures pour les dieux ou les rois auxquels ils étaient dédiés. Les Égyptiens y pratiquaient toute une série de rites qui étaient les fonctions centrales de la religion égyptienne : offrandes aux dieux, reconstitution de leurs actions mythologiques à travers des fêtes, et conjuration des forces du chaos. Ces rites étaient considérés comme nécessaires pour que les dieux continuent à défendre la Maât, l'ordre divin de l'univers.
La partie la plus importante du temple était le sanctuaire, qui contenait généralement une idole, une statue de son dieu. Les pièces à l’extérieur du sanctuaire sont devenues plus larges et plus complexes au cours du temps, si bien que les temples ont évolué et les petits sanctuaires de la fin de l'époque prédynastique (fin du ive millénaire avant notre ère) sont devenus des édifices de pierre massive au Nouvel Empire (vers 1550-1070 avant notre ère) et plus tard. Ces édifices sont parmi les exemples les plus importants et les plus durables de l'architecture égyptienne, avec leurs éléments aménagés et décorés selon des schémas complexes du symbolisme de l’architecture sacrée. Leur schéma typique se composait d’une série de salles fermées, de cours ouvertes et de pylônes d'entrée massifs alignés le long de la voie utilisée pour les processions au cours des fêtes. Au-delà du temple proprement dit on trouvait une paroi externe entourant une grande variété de bâtiments secondaires.
3.      L’art funéraire
L'architecture funéraire, aux débuts de la IIIe dynastie, voit les tombeaux des Rois se résumer à des mastabas en briques. La pyramide à degrés de Djoser (ou Djéser, 2628-2609) à Saqqarah, conçue par Imhotep va constituer une révolution, avec la première construction monumentale en pierre de l'histoire de l'humanité. Elle symbolisait la butte primordiale, lieu de la création. La IVe dynastie voit se développer le concept de la pyramide et les architectes vont s'attacher à rendre leurs monuments funéraires de plus en plus lisses. Plusieurs édifices vont être construits avant d'arriver à la perfection que sera la pyramide de Khoufou (ou Khéops, 2551-2528). 
Vont suivre à celle de Djoser, les trois pyramides de Snéfrou (2575-2551). Celle de Meïdoum, puis les deux pyramides de Dahshour : La pyramide rhomboïdale et la pyramide rouge, ce qui constituera le plus grand exploit architectural de tous les temps à l'actif d'un seul souverain. Viendra celle de Khoufou qui est considérée comme la pyramide la plus complexe et la plus parfaite, puis celles de ses successeurs : Djédefrê (2528-2518), Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492) et Menkaourê (ou Mykérinos, 2492-2472) qui seront d'une conception plus modeste. Les deux dynasties suivantes continueront à utiliser la forme lisse, sur les sites d' Abousir (Ve dynastie) et de Saqqarah (VIe dynastie). Malheureusement, les techniques utilisées seront plus fragiles et ne permettront pas une conservation des monuments dans le temps. À partir du règne d'Ounas (2356-2323, fin Ve dynastie) les concepteurs améliorent encore leurs pyramides en décidant d'une décoration intérieure. C'est avec la pyramide de ce Roi que l'on verra pour la première fois des Textes des Pyramides, sculptés dans la chambre funéraire. 
II.                  L’importance de la religion dans l’Egypte pharaonique

1.      Sur le plan politique
Dans la pensée égyptienne, les dieux façonnèrent la Terre et établirent un ordre harmonieux (Maât) permettant au miracle de la vie de s'accomplir jour après jour. C'est au seul pharaon, descendant des dieux, que revient la tâche d'assurer la pérennité de cette harmonie et de combattre les forces du mal qui cherchent continuellement à la briser. Pharaon est le seul intermédiaire entre les divinités et les mortels. L'entretien de l'harmonie divine exigeant de nombreux cultes journaliers à travers tout le pays d'Égypte, le pharaon ne peut en assurer seul l'exécution matérielle. C'est là le rôle fondamental du prêtre : suppléer Pharaon dans l'exécution matérielle des rites quotidiens.
Sous les IVe et Ve dynasties, le pouvoir du pharaon s'affirme ; en raison de l'importance croissante prise par l'administration, le pharaon Snefrou crée la charge de vizir, homme de confiance du roi, qui gère en son nom justice, police, armée, notamment ; à la cour memphite, une classe de favoris, hauts fonctionnaires, se développe, recherchant les grâces royales, car le roi demeure l'instance suprême de tout élément directeur de l'Égypte ; il dispose aussi du pouvoir spirituel, donnant la faveur au dieu solaire Rê, dont il se dit « le fils », et qui devient alors un véritable dieu d'État.
2.      Sur le plan économique
L'Égypte n'est pas un pays isolé : les rapports et les échanges commerciaux sont importants avec Byblos et la Phénicie, avec Chypre, la Crète et les îles de la Méditerranée, avec le Sinaï (dont les mines ont été exploitées et mises en valeur par les Égyptiens dès les débuts de l'Ancien Empire), avec la Mésopotamie ; l'Afrique, considérée comme le prolongement naturel de l'Égypte, est reconnue jusqu'aux abords de la troisième cataracte du Nil : les territoires nubiens sous hégémonie égyptienne contribuent par leurs apports (blé, bétail, ivoire, ébène, plumes d'autruche, peaux de léopard et de panthère) à la richesse du royaume ; de grandes expéditions maritimes organisées vers le pays de Pount (l'actuelle Somalie) donnent aux Égyptiens des produits précieux (surtout les arbres à encens).
3.      Sur le plan socio-culturel
Les bouleversements sociaux sont considérables. Autour du pharaon (ressenti désormais comme « le bon berger » du peuple, médiateur officiel entre les dieux et les hommes) se rassemble une société plus différenciée. Les sujets ont une conscience accrue de leurs droits individuels. La religion en est affectée : les croyances et les rites funéraires, jusqu'alors apanage des pharaons, se diffusent dans toutes les couches de la société. Sous la XIIe dynastie, la politique royale favorise même l'émergence d'une classe moyenne aisée (scribes, artisans, etc.) qui joue un rôle actif dans des centres cultuels tels que celui d'Abydos. Dans le domaine idéologique, l’Empire est marqué par une évolution fort importante : le développement du culte d'Osiris permet désormais à tout homme (et non au roi seul) l'accession à l'éternité, s'il reproduit les rites qui ont présidé à la passion et à la résurrection du dieu.
Conclusion
La religion égyptienne est un culte, un culte de la nature au travers d'une pluralité d'esprits, pouvant s'incarner sous forme de divinités, de démons…, autant d'allégorie de la nature présente en Égypte. Globalement comprise dans ses rouages principaux, la religion Égyptienne n'en conserve pas moins son lot de mystères, ce qui fait continuer le travail des égyptologues et perdurer la magie de la civilisation égyptienne.

Un des aspects les plus intéressants de l'Égypte pharaonique est sa religion. La profondeur de la pensée égyptienne et l'imagination débordante dont témoigne la conception d'idées et d'images de dieux et de déesses sont incomparables. Dans l'élaboration de leurs croyances, les Égyptiens travaillaient sur le plan cosmique, cherchant à comprendre les lois les plus fondamentales de l'univers.

Thème : Les royaumes du Soudan Central

Thème : Les royaumes du Soudan Central
Introduction
L'histoire du Soudan est marquée par l'influence militaire et culturelle de ses voisins, dont l'Égypte, la péninsule Arabique, l'Éthiopie, les deux Congo (République du Congo et République démocratique du Congo) et le Tchad ainsi que, plus récemment, du Royaume-Uni et des États-Unis. Avec la désertification du Sahara plusieurs peuples se déplacent vers le Soudan central et le lac Tchad. Ils vont construire de nombreux royaumes: Le Kanem, les Etats haoussa.
I.                    Le Kanem-Bornou

1.      Les origines de l’empire
Les récits légendaires, que corrobore l'histoire, font remonter l'empire bornouan à l'ancien royaume du Kanem qui se forma dans les régions nord et nord-est du Tchad. Comme de nombreux peuples d'Afrique occidentale (les Yoruba, les Peuls du Fouta-Djalon), les Kanouri se donnent une origine yéménite. Un homme venu du Yémen, du nom de Sef, aurait été le fondateur de la dynastie royale, la Sefuwa Magumi, qui régna jusqu'au milieu du XIXe siècle. Les faits infirment une telle théorie. Alors que l'islam ne se propagea au Kanem que dans le courant du XIe siècle, c'est en effet dès le IXe qu'au sein du clan Magumi le lignage Sefuwa réussit à imposer son autorité aux autres clans. Le royaume atteint son apogée aux XIe et XIIe siècles. Sous l'impulsion de Dunama (1097-1150), une série de conquêtes militaires aboutit à un élargissement territorial. Vers 1200, l'État kanémien englobe le Kanem, le Bornou, le Kaouar et le Djado, et contrôle étroitement le Sahara oriental jusqu'à Mourzouk, le Borkou, le Fitri, atteignant les royaumes Haoussa à l'ouest. Le roi (maï), établi dans sa capitale à Njimi, au Kanem, est assisté d'un conseil comprenant.
2.      Le premier empire : le Kanem
C'est le premier royaume créé à l'Est du lac Tchad au 11es. Il est dominé par la dynastie de Sefawad. Au début du 13e siècle le Maï Dounoma. Diblalem qui va conquérir plusieurs territoires et crée un vaste empire qui s'étendra jusqu'au Fezzan au Nord, à Bornou à l'Ouest, à Ouaddaï à l'Est. Cet empire deviendra prospère, doté d'une armée puissante et d'une économie florissante. Les divisions religieuses et politiques, les révoltes des Boulala et les attaques des Arabes vont entraîner le déclin de l'empire au 15e. L'ordre fut cependant rétabli à la fin du 15es par le Maï, Ali Ghadji Déni.
3.      Le second empire : le bornou
Au 15es, les Sefawad abandonnent le pouvoir du Kanem et s'installent dans le Bornou à l'Est du lac Tchad. Ils fondent un nouvel empire qui sera organisé par le Maï ALI. Après lui Idris II Alaoma agrandira le territoire et annexera de nouveau, le Kanem Bornou devra sa prospérité économique au commerce transsaharien et aux mines. Il entretiendra des relations diplomatiques avec les pays du Nord et du moyen orient. Le climat et les longues distances exposeront les pays aux attaques des voisins qui le diviseront en plusieurs petits royaumes. A la fin du 19es il tombera en déclin.
II.                  Les Cités-Etats Haoussas

1.      Les origines
Tout le Nord-Ouest du Nigeria est habité par les Haoussa (Haoussaoua) ou Afno, qui ont fondé vers le XIIe siècle, dans l'espace compris entre le pays Songhaï et le Bornou, sept petits Etats (Biram, Daoura, Kano, Gober, Katséna, Rano et Zaria, selon la tradition), auxquels d'autres se sont ajoutés ensuite. Au début du XIXe siècle, le pays est passé sous la domination des Toucouleurs et s'est confondu avec ce qu'on a appelé l'empire de Sokoto. L'empire de Sokoto s'étendait dans la région du Soudan limitée au Nord par le Sahara, à l'Est par le Bornou, au Sud par l'Adamaoua et le Noupé, à l'Est par le Gando.
2.      L’apparition des Cités-Etat
Les Etats haoussa semblent avoir été tributaires les uns des autres tours à tour, sans qu'aucun ait jamais eu sur l'ensemble une prééminence véritable. C'étaient le Gober ou royaume de Tessaoua, devenu célèbre au XVIe siècle par ses tissus de coton et ses chaussures de cuir; le royaume de Kano, dont la capitale était déjà populeuse au temps de Léon l'Africain et réputée pour son enceinte imposante, ainsi que pour son commerce et son industrie; celui de Katséna, renommé pour sa richesse agricole et sa puissance militaire; celui de Zegzeg ou Zaria, dont on a toujours vanté la prospérité commerciale et dont on raconte qu'il aurait autrefois, grâce à l'énergie d'une femme qui en était la souveraine, étendu son autorité sur tous les pays haoussa; d'autres encore, notamment les royaumes de Zinder, du Zanfara, du Kontagora, du Baoutchi, etc. Il semble que ces divers États, qui prospéraient grâce à la razzia d'esclaves qu'ils vendaient  aux marchands arabes de Katséna et de Kano,  furent réunis au XVe siècle sous l'autorité des kanta ou rois du Kebbi, pays situé au Sud-Ouest de Sokoto et à l'Ouest de Gando, dont les habitants seraient issus d'un mélange de Songhaï et de Haoussa. Vers l'an 1500 régnait un kanta qui passait pour être maître de Katséna, de Kano, de Zaria, du Gober et du Zanfara et étendre son pouvoir jusque sur l'Aïr. 
Le sultan du Bornou, Ali, qui venait de s'installer à Gassaro, à l'Ouest du Tchad,  voulut mettre fin à l'extension grandissante du Kebbi et vint attaquer le kanta dans sa résidence de Sourami; après un siège sans résultat, il dut se retirer. Le roi du Kebbi le poursuivit, l'atteignit à l'Est de Katséna et mit son armée en déroute; mais, comme il revenait sur ses pas, il fut attaqué par les gens de Katséna révoltés, reçut une flèche et mourut de sa blessure. Son successeur fit alliance en 1513 avec le souverain du Songhaï, l'askia Mohammed, qui l'aida à reprendre Katséna et, en 1515,  poussa, jusqu'à Agadès. Craignant de voir ses États passer sous la suzeraineté de Gao, le kanta rompit le traité d'alliance. En 1517, il infligea une défaite complète à l'armée que l'askia avait envoyée contre lui et rétablit l'autorité propre du Kebbi sur Katséna et l'ensemble des pays haoussa. Mais,  vers l'an 1600, les rois du Gober et du Zanfara s'unirent à celui de l'Aïr contre le kanta qui vivait alors, le vainquirent, détruisirent ses trois villes principales (Goungou, Sourami et Liki) et libérèrent le Haoussa du joug du Kebbi.
3.      Les Haoussas et le monde extérieur
Les maisons haoussa sont connues dans le monde entier, grâce au renouveau de l’intérêt pour les constructions en terre crue, avec les décorations de leurs façades, peintes en bas-relief, les typiques ornements qui se profilent en haut, contre le ciel, comme des merleaux, à forme de "oreilles de lapin" (mais le nom localement attribué, zanko, signifie "crête"). "Oreilles de lapin" posées aux coins des corniches, qui ont été interprétées comme des symboles d'épées ou des symboles phalliques. Le désordre des maisons à l'intérieur de ces villes avait une raison défensive: l'étranger se perdait facilement et l'intrus tombait en piège. Une telle conception défensive existait aussi dans les villes européennes du Moyen âge et se retrouve en différentes parties du continente africain. Les maisons typiques, à cour centrale, entourent le centre urbain, constitué généralement par le grand palais royal, la mosquée et le marché. Des passages pour les piétons, étroits et en chicane, traversent les quartiers, flanqués par des murailles de terre. À l'entrée de chaque maison on trouve un local "filtre", appelé zaure, destiné à recevoir les visiteurs. L’on ne peut pas voir l'intérieur de la maison, pour garder l'intimité de la famille. Les façades sont décorées par des bas-reliefs géométriques, souvent richement coloriés. D'habitude seulement la façade autour de la porte principale est décorée, mais les propriétaires plus riches se permettaient de décorer tout l’extérieur de la maison et parfois même les murs internes avec des arabesques coloriées. Les décors rassemblent à ceux des broderies. 
III.                Les Cités Yoroubas et le royaume du Bénin

1.      Le Bas-Niger
Le commerce fut la source de l’émergence de communautés organisées au nord du pays, recouvert par la savane. Les habitants préhistoriques de la lisière du désert s’étaient trouvés largement dispersés au IVe millénaire av. J.-C., lorsque la dessiccation du Sahara commença. Des routes commerciales transsahariennes reliaient l’ouest du Soudan à la Méditerranée depuis l’époque de Carthage, et au Nil supérieur depuis des temps bien plus reculés. Ces voies de communication et d’échanges culturels subsistèrent jusqu’à la fin du XIVe siècle. C’est par ces mêmes routes que l’islam se répandit en Afrique de l'Ouest à partir du IXe siècle.
Une lignée d’États dynastiques, dont les premiers États Haoussa, s’étirèrent à travers l’ouest et le centre du Soudan. Les plus puissants parmi ces États furent l’empire du Ghana l’empire de Gao et le royaume de Kanem, qui se trouvaient à l’extérieur des frontières actuelles du Nigeria mais qui en ont subi l’influence. Bien que ces empires n’aient que peu d’influence politique sur le Nigeria avant 1500, leur impact culturel et économique fut considérable et se renforça au XVe siècle au fur et à mesure que l’islam se répandit.
2.      Les Etats Yoroubas
La civilisation Yoruba (Yorouba) est une civilisation urbaine composée de cités-Etats, partageant une langue et une religion (riche panthéon, sociétés secrètes, sacrifices humains) communes, et qui se signale par un commerce et un artisanat florissants. Selon leur tradition, les Yoruba ont pour ancêtre Oduduwa, d'ascendance divine, et qui aurait vécu au VIe siècle à Ifé. La très ancienne et prestigieuse cité d'Ifé reste ainsi la ville sainte où réside l'Oni (chef religieux). Même si la capitale  politique des Yoruba sera Oyo. Elle est le siège de l'Alafin (chef politique), et de l'Ogboni (un sénat qui détient les vrais pouvoirs et est composé de notables et de représentants de différentes corporations  organisées en guildes).
Une politique de conquêtes qui débute vers 1575  permettra aux Yoruba d'affirmer leur domination  sur les royaumes du Dahomey et, dans un contexte particulier, au XVIIIe siècle, du Bénin. Les Cités-Etats yoruba connaissent leur apogée au XVIIIe siècle.  Plus de cinquante villes de plus de 20 000 habitants sont dénombrées par un voyageur. Chaque ville est gouvernée par un Oba et un sénat fonctionnant selon les mêmes principes que celui d'Oyo. Des dissensions internes vont cependant conduire à un affaiblissement au début du XIXe siècle. La cité-Etat d'llorin (Nord), est prise par les Peuls en 1821, qui s'empareront également du Vieux-Oyo en 1837. La côte, enfin, sera occupée par les Britanniques vers 1851. Ceux-ci imposent leur domination aux cités d'Abéokouta.
3.      Le royaume du Bénin
La culture du Bénin est d'une certaine façon la jumelle de celle des Yoruba, notamment par sa religion et son organisation politique. Son art lui-même semble dérivé de celui d'Ifé.  L'art du bronze et celui de l'ivoire  y ont fleuri d'une façon remarquable; certains bronzes du Bénin des XVe et XVIe siècles, que l'on peut voir aujourd'hui dans les musées des Pays-Bas, d'Allemagne et d'Angleterre et dans des collections privées, sont dignes de rivaliser avec les produits analogues de plusieurs civilisations renommées. Le Bénin a aussi été un État puissant et redouté. L'histoire de ce royaume remonte au XIIIe siècle, avec la  fondation par les Edo (= Bini) de leurs premières cités-Etats  dans le delta du Niger : Eko (l'actuelle Lagos), Calabar, etc. Mais l'importance du pays s'est surtout affirmée à partir de l'arrivée des Portugais, en 1472. Le contact avec les Européens placera le Bénin au centre de la traite esclavagiste, et son histoire sera durablement indissociable de ce commerce. 
Tout le littoral du Bénin, qui a fourni à l'Amérique des centaines de milliers et peut-être des millions d'esclaves (d'où le nom de côte des Esclaves, donné à sa partie occidentale) a été le dernier refuge des négriers; ils y engageaient leurs vaisseaux au milieu des lagunes et des rivières, échappant facilement à la surveillance et à la poursuite des navires de guerre anglais ou français, qui craignaient les brisants et le défaut de profondeur des eaux. Après l'abolition de la traite (1815, en principe), et jusqu'en 1885, les Portugais se livraient encore en ces parages à ce trafic lucratif. Après la suppression du commerce des esclaves, le littoral occidental du golfe de Bénin, riche en huile de palme, en café, arachides, etc., n'a pas perdu de son animation. Il restait  quelques points où se fait un commerce notable : Odi, escale, Artigeri, clairière au milieu de la forêt qui borde la mer et où des milliers de personnes tenaient un grand marché tous les neuf jours, Mahin que les Allemands avaient un instant revendiqué, mais dont ils ont restituèrent rapidement le protectorat à l'Angleterre, Fish-Town, Obobi et Salt-Town à l'embouchure de la rivière Bénin.
Conclusion

La partie nord du territoire du Soudan moderne est connue jusqu’au XVIe siècle sous le nom de Nubie. En revanche, l’histoire du Soudan méridional demeure obscure jusqu’au XIXe siècle. Faisant suite à une riche civilisation néolithique née des contacts avec un Sahara en voie de désertification, les principautés apparues dès le milieu du IVe millénaire avant notre ère donnent naissance au royaume de Kerma (environ 2500-1500 av. J.-C.). Ce dernier entretient d’étroits contacts avec l’Égypte, qui l’évoque sous le nom de Koush et lance parfois des expéditions contre lui. Des monuments et vestiges archéologiques (deffutas de Kerma), situés dans la région comprise entre le désert de Nubie et le Nil témoignent aujourd’hui d’une civilisation originale. De 1500 à 1075 environ, l’Égypte du nouvel Empire exerce une grande influence sur le pays. La région reprend ensuite son indépendance et une dynastie nubienne fonde une principauté autour de Napata. Au VIIIe siècle av. J.-C., le roi de Koush annexe l’Égypte et se proclame pharaon. Renversée en 671 av. J.-C. par les Assyriens, la dynastie Koushite se replie à Napata, puis à Méroé, plus au nord et moins soumis à l’accentuation de la désertification. Vers 350 av. J.-C., le royaume éthiopien d’Aksoum conquiert la Nubie. À l’ancien royaume de Méroé succèdent, à partir du VIe siècle de notre ère, de petits royaumes chrétiens qui subsistent jusqu’au début du XVIe siècle.

Thème : La place du Burkina Faso dans le commerce mondial

  Introduction D'après l'Organisation mondiale du commerce (OMC), la croissance du volume du commerce mondial des marchandises a r...