jeudi 9 avril 2015

Thème: drogues en général

Thème: drogues en général
Introduction
Une drogue est un composé chimique, biochimique ou naturel, capable d'altérer une ou plusieurs activités neuronales et/ou de perturber les communications neuronales. La consommation de drogues par l'homme afin de modifier ses fonctions physiologiques ou psychiques, ses réactions physiologiques et ses états de conscience n'est pas récente. Certaines drogues peuvent engendrer une dépendance physique ou psychologique. L'usage de celles-ci peut avoir pour conséquences des perturbations physiques ou mentales. Pour désigner les substances ayant un effet sur le système nerveux, il est plus généralement question de psychotrope.
Le terme « drogue » recouvre essentiellement deux aspects : la nature des effets biologiques que la drogue induit d'une part et, d'autre part, les rapports que celui qui la consomme entretient avec elle. Il faut qu'un composant chimique donné soit consommé pour qu'il puisse répondre à l'appellation de « drogue ». Le mode et la fréquence de consommation influe directement sur l'accoutumance ou la dépendance au produit.

I.                   Causes de médicaments

1)      La curiosité
Quoi de plus naturel chez un enfant et surtout un adolescent que de vouloir expérimenter un produit dont il a entendu parler, à plus forte raison s’il est interdit. Ce serait même une absence de curiosité qui pourrait être inquiétante. Un peu comme la première cigarette que nous sommes nombreux à avoir fumée en cachette quand nous étions petits, il est fort probable que nos enfants essaient un jour le cannabis, juste pour voir, pour savoir. Si nous avons su créer les conditions d’une ambiance de confiance et de dialogue dans la famille, ils oseront nous en parler et nous pourrons facilement les mettre en garde contre les deux dangers essentiels du haschich : diminution de la vigilance et des réflexes avec risque d’accident lors de la conduite d’un véhicule, démotivation et diminution du désir d’apprendre, de passer un examen ou d’exécuter un travail, ce qui a des conséquences fâcheuses sur le plan scolaire ou professionnel. Une mise en garde sereine, sans banalisation ni dramatisation, est souvent suffisante pour que l’expérience soit sans lendemain.
2)      La pression du groupe et de la mode
Il arrive un âge où, pour l’enfant, les copains et la bande devient la priorité absolue. S’il se trouve que, dans ce groupe, l’examen de passage consiste en la prise d’une drogue, il faut une sacrée force de caractère pour y résister. L’éducation qu’a reçue l’enfant, et notamment tout ce qui peut développer son sens critique et l’élaboration de choix individuels, peut l’aider à tenir bon. Mais, dans la majorité des cas, il risque de céder à la pression pour ne pas courir le danger de se faire exclure de la bande. Cependant, si on l’a bien préparé à oser dire « non », il devrait assez rapidement pouvoir cesser cette pratique avec un argument du style : « Bon ! Ça va ! Je vous ai prouvé que j’étais capable de prendre le même truc que vous, mais comme ça ne me plait pas particulièrement, je m’en passerai désormais. »
3)      Le plaisir
Il serait hypocrite de ne pas reconnaître que la drogue peut procurer du plaisir. L’ennui est que ce plaisir est fugitif et qu’il va s’estomper au fil des prises. C’est ce qu’on appelle le phénomène d’accoutumance. Il faudra donc augmenter les doses pour espérer, souvent en vain, obtenir le même effet. Et puis ce plaisir a son revers. La « descente » de cocaïne n’a rien d’agréable. Et, de toute façon, aucune drogue n’est anodine. Les dangers sont extrêmement différents d’un produit à l’autre mais il est certain que le plaisir risque de se payer très cher, tant financièrement que physiologiquement. Enfin, pour ceux qui recherchent une solution à leur mal être (et dont nous parlerons plus loin), soulignons d’emblée que plaisir et bonheur ne sont pas synonymes et que cette confusion peut avoir des conséquences désastreuses.
4)      La convivialité
Il n’existe quasiment pas de fêtes, de réunions d’amis, sans qu’une drogue, légale en général, vienne souder la rencontre. En France, il est cocasse de remarquer que presque tous les débats consacrés à la prévention des toxicomanies se terminent par un vin d’honneur. Et, que cela nous plaise ou non, force est de constater que, de plus en plus, les jeunes utilisent le cannabis dans le même esprit de convivialité que leurs parents lorsqu’ils prennent l’apéritif avec des amis. Et, le plus souvent, il y a simple usage et non pas abus.
II.                Conséquences de la drogue
Les conséquences associées à la consommation de drogues peuvent être de nature physique, mentale, sociale, affective ou légale. Quand une personne fait continuellement usage d’une drogue malgré tous les effets secondaires négatifs, c’est ce qu’on appelle l’abus de drogues ou toxicomanie. La toxicomanie peut entraîner des troubles de santé comme des maladies, des blessures et des dommages physiques à l’organisme. Elle peut même causer la mort.
La consommation de drogues peut aussi occasionner des problèmes personnels. Par exemple, des problèmes tels qu’une perte de motivation ainsi que la dépendance physique ou psychologique peuvent entraîner des difficultés au travail ou à l’école. La consommation de drogues peut aussi créer des tensions dans les relations personnelles avec les membres de la famille ou des amis, ce qui peut aboutir à la rupture de ces relations.
Les personnes sous l’effet de la drogue peuvent commettre des crimes qu’elles ne commettraient pas autrement. Les personnes dont les facultés sont affaiblies par la drogue qui conduisent des véhicules à moteur, des VTT, des bateaux ou des motoneiges, entre autres, peuvent gravement se blesser ou blesser d’autres personnes.
L’utilisation de médicaments d’ordonnance peut aussi occasionner ce genre de problèmes. En effet, ceux-ci peuvent survenir si on prend un médicament pendant trop longtemps, si on ne prend pas la bonne dose ou si on ne suit pas les directives. Les problèmes peuvent même résulter de certains des effets secondaires.
1)      La surdose
La surdose de toute drogue peut causer des dommages physiques et mentaux graves et soudains. Elle est plus susceptible de se produire chez les personnes qui ont acquis une dépendance ou une tolérance à l’égard d’une drogue, celles qui se tournent vers les drogues après ne pas en avoir consommé pendant un certain temps ou celles qui consomment des drogues illégales sans en connaître la puissance. Il s’agit de la conséquence la plus grave. Dans certains cas, la conséquence immédiate de la consommation d’une drogue est une surdose mortelle.

III.             Solutions de médicaments

1)    Désintoxication
La désintoxication aux drogues et à l'alcool est l'action d'amener l'individu à travers la phase des symptômes du sevrage des drogues ou de l'alcool dont il abuse. La désintoxication peut différer selon la sorte de drogue, la durée de la dépendance, les antécédents de sevrage antérieur de la personne, etc.

Une première option de désintoxique est la méthode simple quand la personne dépendante ne représente aucun risque de convulsion. Elle peut être faite lorsque la personne consomme une drogue légère et depuis une courte duré. La seconde option est une désintoxique médicale. Cette méthode est employée quand les personnes dépendantes sont un risque pour des convulsions ou quand la personne consomme de l'alcool sur une base journalière depuis des années, consomme des médications à base de psychotropes ou des drogues de la catégorie des opiacées.

Toujours vous référer à une personne compétente. Ne décidez pas par vous- même comment sevrer un individu.
Les informations ci-haut ne remplacent pas un avis médical. Elles sont à titre d'informations seulement. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent déterminer le type de sevrage qu'une personne a besoin. La désintoxique ne remplace pas la thérapie. Elle ne guérit pas la dépendance. Elle est seulement la première étape vers la guérison.

2)    Traitement Biochimique

La désintoxique ne doit pas être confondue avec le traitement biochimique. Le traitement biochimique enlève les toxines emmagasinées dans les tissus graisseux du corps. Ceci aide la personne à ne plus ressentir les fortes envies de consommer. Cette étape est effectuée après le sevrage et ne le remplace pas.

Conclusion
Les effets des drogues sont qualifiés de psychotrope ; ils peuvent modifier l'esprit, la volonté, le jugement (philosophie), etc. En effet, les drogues agissent généralement grâce à un ou plusieurs alcaloïdes et modifient les transmissions synaptiques. La consommation de drogues est associée à des problèmes sociaux et de santé qui varient selon le type, la quantité et le mode d'absorption de la substance mise en cause. La consommation répétée de drogue peut conduire à la toxicomanie et avoir des conséquences sanitaires.
Il est cependant important de préciser que toutes les drogues n'ont pas les mêmes effets. Ce qui remet d'ailleurs en cause la classification drogues douces/dures. Ce classement a été établi en prenant comme seul critère les effets négatifs que les drogues peuvent entraîner sur l'organisme, or il y a d'autres critères à prendre en compte : Certaines drogues comme le cannabis sont faciles à se procurer, et de plus elles ne coutent pas cher, c'est un critère important car il est plus facile de s'en procurer. Seulement, l'addiction physique est bien plus faible que pour la cocaïne qui même si elle est prise ponctuellement fait facilement déraper vers l'addiction totale.


Publié à Boussé le 09 Avril 2015

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Veuillez laisser un commentaire

Thème : La place du Burkina Faso dans le commerce mondial

  Introduction D'après l'Organisation mondiale du commerce (OMC), la croissance du volume du commerce mondial des marchandises a r...