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vendredi 15 juin 2018
lundi 12 mars 2018
Thème : NTIC/TIC
Thème :
NTIC/TIC
Introduction
Après les premiers
pas vers une société de l'information qu'ont
été l'écriture puis l'imprimerie, de grandes étapes
ont été le télégraphe électrique,
puis le téléphone et la radiotéléphonie.
L'informatique a pris son essor grâce aux circuits imprimés les constructeurs
d'informatique décentralisée innovant rapidement.
La télévision, le Minitel et
l'Internet
puis les télécommunications mobiles ont
associé l'image au texte et à la parole, "sans fil", l'Internet et la
télévision devenant accessibles sur le téléphone portable qui fait aussi office
d'appareil photo. Le rapprochement de l'informatique, de l'audiovisuel et des
télécommunications, dans la dernière décennie du XXe siècle a
bénéficié de la miniaturisation des composants, permettant de produire des
appareils « multifonctions » à des prix accessibles, dès les années
2000.
L'augmentation rapide du nombre d'accès à internet à haut débit
a favorisé la diffusion de contenus audiovisuels à des prix abordables puisque
cela a fait baisser les prix des TIC en deux ans.
Les technologies de
l’information et de la communication (TIC) regroupent l’ensemble des outils,
services et techniques utilisés pour la création, l’enregistrement, le
traitement et la transmission des informations. Il s’agit donc principalement
de l’informatique, d’Internet, de la radio-télévision (en direct et en différé)
et des télécommunications. On parle également de nouvelles technologies de
l’information et de la communication (NTIC) pour désigner les outils nés du
rapprochement de l’informatique, des télécommunications et de l’audiovisuel,
tels que les smartphones, le micro-ordinateur, les tablettes, le Cloud, etc.
Les TIC sont apparus avec la naissance des premiers appareils de communication,
comme le télégraphe électrique, le téléphone, etc…
I.
Définition du concept NTIC/TIC et les
différentes techniques de communication
1.
Définition du concept NTIC/TIC
Les Technologies de
l'Information et de la Communication (TIC) ou Nouvelles
Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) désignent tout ce qui relève des techniques utilisées
dans le traitement et la transmission des informations, principalement
l'informatique, l'Internet et les télécommunications. Elles se définissent
comme étant l'ensemble des systèmes, équipements composants et logiciels qui
sont nécessaires pour assurer la recherche, le traitement et le stockage de
l'information dans tous les domaines de l'activité humaine et dont la mise en œuvre
fait généralement appel à l'électronique et aux technologies similaires.
On peut d'ailleurs
observer que dans cette expression le terme technologie, qui, en toute
rigueur signifie discours sur la technique, est utilisé à la place
de technique qui serait à la fois plus simple et plus exact. Ce
concept est à rapprocher de celui de société de l'information.
2.
Les différentes techniques de
communication
L'écoute active est
une technique de communication qui permet de s'assurer que l'on a
bien compris le message de son interlocuteur et le lui démontrer. Le
mécanisme de l'écoute active suit un cycle de 4 étapes (illustration),
que l'on répète jusqu'à ce que la compréhension du message ait été validée par
l'interlocuteur:
Le
temps de l'écoute: Lors de l'écoute, on peut
afficher un "silence positif", tout en intervenant brièvement
par des "oui, je comprends", pour montrer à l'interlocuteur que
l'on est à l'écoute à la fois de ses arguments (le problème) et de
ses sentiments (la personne).
Le
temps de la clarification: Clarifier signifie ici
"comprendre le sens des mots". Après le temps d'écoute, si l'on a des
doutes sur le sens de certains mots dans la présentation de
l'interlocuteur, il est possible de lui demander d'y revenir. Pour clarifier,
il suffit de poser des questions. Vous vous mettez alors à nouveau en position
d'écoute puis vous cherchez à clarifier jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de points
à clarifier.
Le
temps d'investigation: Approfondir pour mieux
comprendre le point de vue de l’interlocuteur. Pour ce faire, on peut
utiliser essentiellement les trois formes de questions suivantes :
-
Question ouverte La question
ouverte permet à celui qui la reçoit d'aborder le thème à sa convenance. Exemple:
Comment se présente cette situation?
-
Question de fait: Cette question
aide à préciser des aspects essentiels du problème, à rassembler des
informations supplémentaires. Exemple: Combien de personnes sont impliquées
dans ce projet?
-
Question de sondage: A la
différence de la question précédente, un avis ne vaut pas fait. Mais il est
parfois important de connaître l'opinion de son interlocuteur. Exemple: A votre
avis que faut-il faire pour résoudre ce problème?
Le
temps de reformulation: La reformulation assurera
l'émetteur d'avoir été écouté. Par ce retour du sens, l'émetteur aura à la fois
le sentiment d'avoir été compris et pourra repartir dans son propos du point
exact où il s'était interrompu. Pour l'émetteur, la reformulation est la
seule preuve de l'écoute. Ceci peut contribuer à apaiser la
relation lorsque la communication est difficile, car on montre à
l’interlocuteur que sa demande est comprise et prise en compte.
II.
Les avantages des NTIC/TIC pour les
hommes
Bon
nombre d’anciens emplois routiniers et ennuyeux peuvent maintenant être
effectués par un ordinateur, ce qui laisse aux travailleurs l’opportunité de
s’adonner à des tâches plus intéressantes et de mettre à profit leur
créativité. L’informatisation a amélioré les niveaux
de productivité, ce qui signifie que les travailleurs
bénéficient d’une réduction
du temps de travail, tout en conservant le même niveau de
vie.
Les entreprises qui
utilisent les NTIC sont en mesure de faire face à la concurrence. Beaucoup
d’objets de la vie courante moderne n’existeraient pas sans les NTIC (cartes de
crédit, télévision
numérique, DVD, téléphones
mobiles, etc.). Les NTIC contribuent à la création
de nombreux nouveaux emplois, tels que le développement de logiciels. De plus
en plus de personnes peuvent travailler à partir de leur chez-soi, via
le télétravail, au lieu de se
rendre tous les jours à leur bureau.
III.
Les inconvénients des NTIC/TIC pour
les hommes
Les NTIC ont tendance
à accélérer le rythme de la vie quotidienne et introduire
davantage de stress. L’informatisation de nombreux
emplois dans l’industrie (la fabrication, par exemple), ainsi que la
robotisation des usines, conduit à une augmentation notable du chômage. Bon
nombre des nouveaux emplois dans les NTIC nécessitent des niveaux de
compétences et/ou de qualifications assez élevés, et ne sont pas facilement
accessibles aux travailleurs âgés ou à ceux dont les connaissances en TIC sont
limitées. Les NTIC ont augmenté la quantité de travail de certaines
personnes qui doivent souvent travailler durant de longues heures. Certains
emplois en NTIC peuvent être tout aussi ennuyeux que les emplois qu’ils
ont remplacés (par exemple la saisie de données).
Le stockage des
données personnelles sur des systèmes informatiques a rendu vulnérable la
vie privée des gens. Les systèmes des NTIC tombent souvent en panne à des
moments inopportuns, laissant les entreprises dans l’incapacité de fonctionner parce
qu’elles sont tellement tributaires des TIC. Il est rare que les gens
travaillant dans les NTIC restent dans le même emploi pendant plus de quelques
années, en raison des changements et des évolutions technologiques qui
exigent un recyclage professionnel régulier.
IV.
Les solutions pour une bonne
utilisation des NTIC/TIC
1.
L’éducation
L'éducation est
considérée comme étant le fait de transmettre à la génération future
un corpus de connaissances (savoir et savoir-faire) et de valeurs considérées
comme faisant partie d'une culture commune. Elle peut provenir de plusieurs
acteurs : aussi bien des parents qu'au niveau institutionnel et/ou de la
société toute entière. Il est nécessaire de proposer des modules de formation
et d'éducation sur la protection des mineurs sur Internet qui pourraient être
mis dans les curricula scolaires du second cycle. L'éducation pourrait avoir
pour finalité d'amener les élèves à distinguer leur vie privée de la vie
publique et les inviter à prendre conscience qu'Internet est une sphère
publique. Il parait également intéressant de créer des sites présentant des
démarches d'auto protection et d'autoformation à un
usage responsable des TIC.
Des formations au
profit des jeunes pourraient porter sur des thématiques aussi diverses, telles
que la cyberdépendance et ses diverses manifestations, l'insécurité sur
Internet, le cyberpédophile et ses techniques d'approche, le repérage des
cyberprédateur, les conseils et les aides pour une navigation sereine, le
signalement de site illicite, les bienfaits de la lecture malgré le
développement des TIC, la nécessité de mémorisation des formules scientifiques
malgré l'expansion de nouveaux moyens de communication.
2. L’information et la sensibilisation
Généralement les
jeunes se laissent conseiller dans leurs façons de réguler les risques liés aux
TIC par leurs pairs et par leurs enseignants ou parents en fonction du niveau
perçu de risque. La régulation en ce qui concerne les risques encourus est
acceptée ou rejetée en fonction de la légitimité que les jeunes eux-mêmes
assignent à ces formes et sources de régulation.
Comme indiqué, les
jeunes sont conscients en majorité qu'il existe des risques avec Internet. Il
est donc important de les avertir sur la nature réelle de ces risques. La
sensibilisation à apporter aux jeunes lycéens peut provenir de toute la société. Elle peut avoir également plusieurs aspects: le recensement
des usages les plus représentatifs sous forme de mini sondage, des campagnes
ponctuelles et/ou pérennes de sensibilisation, des programmes d'explication des
risques auxquels les jeunes lycéens peuvent être confrontés selon leurs âges et
en fonction de l'utilisation qu'ils font des TIC, etc.
Conclusion
Les Technologies de
l'Information et de la Communication, en ce 21ème siècle, sont un
outil nécessaire voire indispensable dans toutes les activités de la vie
quotidienne. Ainsi donc, aujourd'hui, les jeunes et Internet forment un couple
inséparable. Les adolescents, jeunes addicts crédules, errent sans fin sur la
toile. Dans les pays africains au sud du Sahara, l'utilisation des TIC par les
lycéens n'est pas encore très développée, fort heureusement. Excepté l'usage du
téléphone portable. Ce qui fait que la plupart des dangers connus par
l'utilisation des outils du monde virtuel sont à venir. D'où la nécessité
d'anticiper utilement afin de préserver les enfants des dangers aussi nombreux
que complexes qui pourrait détruire leur avenir.
D'une manière
générale, que ce soit l'apprentissage aux TIC, l'apprentissage par les TIC ou
l'apprentissage avec les TIC, les jeunes sont exposés car aussi complexes que
cela puisse paraître, les TIC apparaissent plus comme un jouet qu'un outil pour
ces adolescents. Il apparaît donc nécessaire que l'éducation donnée soit
davantage axée sur les moyens à donner aux élèves pour qu'ils acquièrent des
compétences nouvelles qui s'inscrive dans un système qui privilégie l'autonomie
et la responsabilité de l'élève dans le processus d'apprentissage.
Thème : La religion dans l’Egypte pharaonique
Thème :
La religion dans l’Egypte pharaonique
Introduction
Les fondements de la
religion égyptienne préexistaient au Néolithique, une période s'étalant grosso
modo de 9000 à 3300 avant JC. La religion Égyptienne n'a donc rien inventé, et
s'est " contentée " lors de la réunion de l'Égypte, en -3100 avant JC,
entre basse et haute Égypte. C'est ce qui explique notamment le fait que dans
la religion égyptienne, les animaux soient omniprésents (Dieux incarnés sous
forme d'animaux), un fait préexistant dans les cultes totémiques tribaux de la
préhistoire. La religion des Égyptiens de l'antiquité est d'une grande
complexité. Outre le fait qu'il existe des milliers de divinités, elles
cohabitent avec une multitude de génies et démons de l'au-delà. Et pour compliquer
le tout, ajoutons le fait qu'une divinité, tels qu’Horus ou Amon, que l'on
pourrait interpréter comme une entité unique était vénérée comme des entités
différentes, comme autant de facettes d'un même Dieu…
I.
La religion Egyptienne
1.
Les dieux égyptiens
Les Égyptiens ne
concevaient donc pas les dieux autrement conformés que leurs créatures : ils
leur attribuaient un corps, une ou plusieurs âmes comme
à l'humain, des besoins, des passions en un mot la vie. Ils naissaient et
mouraient, se mariaient et s'engendraient, se haïssaient et se faisaient la
guerre comme les humains. Il est vrai qu'ils ne mouraient jamais complètement;
mais cela ne leur constituait pas une immunité, car l'humain avait le même droit
à la résurrection et l'obtenait par l'accomplissement de certaines formalités
dont les dieux ne pouvaient non plus s'abstenir: On ne saurait nier pourtant
que les textes dès le Moyen Empire nous
mettent en présence de conceptions religieuses d'un ordre assez élevé. Ces
conceptions, d'ailleurs spéciales aux théologiens et d'abord destinées à
promouvoir la puissance du Pharaon, laissèrent coexister les autres
croyances.
Sont ainsi adorés
Khnoum (le bélier, l'animal reproducteur du troupeau, dieu créateur par
excellence), Hathor (la vache, féconde et nourricière – assimilée au ciel,
lien fécond de l'univers, parce que donneur de lumière et de chaleur –,
déesse donc aussi de la joie et de la danse), Sebek (le crocodile, qui guette
sa proie tapi dans l'eau du fleuve), Anubis (le
chacal, qui deviendra le divin embaumeur, très tôt mis en rapport avec le monde
des défunts car l'animal hante toujours les abords des nécropoles en quête de possibles
nourritures), Horus (le
faucon, assimilé souvent au ciel ou au soleil, car, ailes largement étendues,
l'oiseau qui plane semble se confondre avec l'étendue céleste), Min (dieu
humain de la fertilité), Ptah (dieu de Memphis, première capitale de l'Égypte),
etc. Chacune de ces divinités est adorée principalement dans une ville (parfois
plusieurs) et est ressentie comme netjer, « le dieu », pour ses
fidèles. Deux grandes forces bénéfiques de la nature sont particulièrement
révérées : le soleil, Rê,
qui donne et entretient la vie de chaque jour, et Osiris,
dieu du Nil et de la végétation toujours renaissante, le dieu qui, par sa
passion et sa résurrection, donne aux hommes l'exemple et les
« moyens » de la vie éternellement renouvelée.
2.
Les temples
Un temple de
l'Égypte est un édifice religieux dédié au culte d'une
ou plusieurs divinités en Égypte ancienne.
Souvent associé avec un important complexe comprenant des habitations pour
les prêtres, des ateliers de
production divers, des entrepôts et éventuellement une maison de vie,
le temple forme un complexe culturel, économique et agricole d'importance
capitale dans l'Égypte ancienne. Ils étaient construits pour le culte officiel
des dieux et la commémoration des pharaons et
dans les régions sous contrôle égyptien. Les temples étaient considérés comme
des demeures pour les dieux ou les rois auxquels ils étaient dédiés. Les
Égyptiens y pratiquaient toute une série de rites qui étaient les fonctions
centrales de la religion égyptienne : offrandes aux
dieux, reconstitution de leurs actions mythologiques à travers des
fêtes, et conjuration des forces du chaos. Ces rites étaient considérés comme
nécessaires pour que les dieux continuent à défendre la Maât,
l'ordre divin de l'univers.
La partie la plus
importante du temple était le sanctuaire,
qui contenait généralement une idole,
une statue de son dieu. Les pièces à l’extérieur du sanctuaire sont devenues
plus larges et plus complexes au cours du temps, si bien que les temples ont
évolué et les petits sanctuaires de la fin de l'époque prédynastique (fin
du ive millénaire avant
notre ère) sont devenus des édifices de pierre massive au Nouvel Empire (vers 1550-1070
avant notre ère) et plus tard. Ces édifices sont parmi les exemples les plus
importants et les plus durables de l'architecture égyptienne, avec leurs
éléments aménagés et décorés selon des schémas complexes du symbolisme de l’architecture sacrée. Leur schéma typique
se composait d’une série de salles fermées, de cours ouvertes et de pylônes d'entrée
massifs alignés le long de la voie utilisée pour les processions au cours des
fêtes. Au-delà du temple proprement dit on trouvait une paroi externe entourant
une grande variété de bâtiments secondaires.
3.
L’art funéraire
L'architecture
funéraire, aux débuts de la IIIe dynastie,
voit les tombeaux des Rois se résumer à des mastabas en briques. La pyramide à
degrés de Djoser (ou
Djéser, 2628-2609) à Saqqarah,
conçue par Imhotep va constituer une révolution, avec la première construction
monumentale en pierre de l'histoire de l'humanité. Elle symbolisait la butte
primordiale, lieu de la création. La IVe dynastie voit
se développer le concept de la pyramide et
les architectes vont s'attacher à rendre leurs monuments funéraires de plus en
plus lisses. Plusieurs édifices vont être construits avant d'arriver à la
perfection que sera la pyramide de Khoufou (ou
Khéops, 2551-2528).
Vont suivre à celle
de Djoser,
les trois pyramides de Snéfrou (2575-2551). Celle de Meïdoum,
puis les deux pyramides de Dahshour :
La pyramide rhomboïdale et
la pyramide rouge,
ce qui constituera le plus grand exploit architectural de tous les temps à
l'actif d'un seul souverain. Viendra celle de Khoufou qui
est considérée comme la pyramide la
plus complexe et la plus parfaite, puis celles de ses successeurs : Djédefrê (2528-2518), Khafrê (ou Khéphren,
2518-2492) et Menkaourê (ou
Mykérinos, 2492-2472) qui seront d'une conception plus modeste. Les deux
dynasties suivantes continueront à utiliser la forme lisse, sur les sites d' Abousir (Ve dynastie)
et de Saqqarah (VIe dynastie).
Malheureusement, les techniques utilisées seront plus fragiles et ne
permettront pas une conservation des monuments dans le temps. À partir du règne
d'Ounas (2356-2323,
fin Ve dynastie)
les concepteurs améliorent encore leurs pyramides en
décidant d'une décoration intérieure. C'est avec la pyramide de ce Roi que
l'on verra pour la première fois des Textes des Pyramides,
sculptés dans la chambre funéraire.
II.
L’importance de la religion dans
l’Egypte pharaonique
1.
Sur le plan politique
Dans la pensée
égyptienne, les dieux façonnèrent la Terre et
établirent un ordre harmonieux (Maât)
permettant au miracle de la vie de s'accomplir jour après jour. C'est au
seul pharaon,
descendant des dieux, que revient la tâche d'assurer la pérennité de cette
harmonie et de combattre les forces du mal qui cherchent continuellement à la
briser. Pharaon est le seul intermédiaire entre les divinités et les mortels.
L'entretien de l'harmonie divine exigeant de nombreux cultes journaliers à
travers tout le pays d'Égypte, le pharaon ne peut en assurer seul l'exécution
matérielle. C'est là le rôle fondamental du prêtre : suppléer
Pharaon dans l'exécution matérielle des rites quotidiens.
Sous les IVe et
Ve dynasties, le pouvoir du pharaon s'affirme ; en raison de
l'importance croissante prise par l'administration, le pharaon Snefrou crée
la charge de vizir, homme de confiance du roi, qui gère en son nom justice,
police, armée, notamment ; à la cour memphite, une classe de favoris,
hauts fonctionnaires, se développe, recherchant les grâces royales, car le roi
demeure l'instance suprême de tout élément directeur de l'Égypte ; il
dispose aussi du pouvoir spirituel, donnant la faveur au dieu solaire Rê, dont
il se dit « le fils », et qui devient alors un véritable dieu d'État.
2.
Sur le plan économique
L'Égypte n'est pas un
pays isolé : les rapports et les échanges commerciaux sont importants
avec Byblos et
la Phénicie, avec Chypre, la Crète et les îles de la Méditerranée, avec le
Sinaï (dont les mines ont été exploitées et mises en valeur par les Égyptiens
dès les débuts de l'Ancien Empire), avec la Mésopotamie ;
l'Afrique, considérée comme le prolongement naturel de l'Égypte, est reconnue
jusqu'aux abords de la troisième cataracte du Nil :
les territoires nubiens sous hégémonie égyptienne contribuent par leurs apports
(blé, bétail, ivoire, ébène, plumes d'autruche, peaux de léopard et de panthère)
à la richesse du royaume ; de grandes expéditions maritimes organisées
vers le pays de Pount (l'actuelle Somalie) donnent aux Égyptiens des produits
précieux (surtout les arbres à encens).
3.
Sur le plan socio-culturel
Les bouleversements
sociaux sont considérables. Autour du pharaon (ressenti désormais comme
« le bon berger » du peuple, médiateur officiel entre les dieux et
les hommes) se rassemble une société plus différenciée. Les sujets ont une
conscience accrue de leurs droits individuels. La religion en est
affectée : les croyances et les rites funéraires, jusqu'alors apanage des
pharaons, se diffusent dans toutes les couches de la société. Sous
la XIIe dynastie, la politique royale favorise même l'émergence d'une
classe moyenne aisée (scribes, artisans, etc.) qui joue un rôle actif dans des
centres cultuels tels que celui d'Abydos.
Dans le domaine idéologique, l’Empire est marqué par une évolution fort
importante : le développement du culte d'Osiris permet
désormais à tout homme (et non au roi seul) l'accession à l'éternité, s'il
reproduit les rites qui ont présidé à la passion et à la résurrection du dieu.
Conclusion
La religion
égyptienne est un culte, un culte de la nature au travers d'une pluralité
d'esprits, pouvant s'incarner sous forme de divinités, de démons…, autant
d'allégorie de la nature présente en Égypte. Globalement comprise dans ses
rouages principaux, la religion Égyptienne n'en conserve pas moins son lot de
mystères, ce qui fait continuer le travail des égyptologues et perdurer la
magie de la civilisation égyptienne.
Un des aspects les
plus intéressants de l'Égypte pharaonique est sa religion. La profondeur de la pensée
égyptienne et l'imagination débordante dont témoigne la conception d'idées et
d'images de dieux et de déesses sont
incomparables. Dans l'élaboration de leurs croyances, les Égyptiens
travaillaient sur le plan cosmique, cherchant à comprendre les lois les plus
fondamentales de l'univers.
Thème : Les royaumes du Soudan Central
Thème : Les royaumes du Soudan
Central
Introduction
L'histoire du Soudan est
marquée par l'influence militaire et culturelle de ses voisins, dont l'Égypte,
la péninsule Arabique, l'Éthiopie, les deux Congo (République du Congo et République
démocratique du Congo)
et le Tchad ainsi
que, plus récemment, du Royaume-Uni et des États-Unis. Avec la désertification
du Sahara plusieurs peuples se déplacent vers le Soudan central et le lac
Tchad. Ils vont construire de nombreux royaumes: Le Kanem, les Etats
haoussa.
I.
Le
Kanem-Bornou
1.
Les
origines de l’empire
Les récits légendaires, que corrobore
l'histoire, font remonter l'empire bornouan à l'ancien royaume du Kanem qui se
forma dans les régions nord et nord-est du Tchad. Comme de nombreux peuples d'Afrique occidentale (les Yoruba, les
Peuls du Fouta-Djalon), les Kanouri se donnent une origine yéménite. Un homme
venu du Yémen, du nom de Sef, aurait été le fondateur de la dynastie royale, la
Sefuwa Magumi, qui régna jusqu'au milieu du XIXe siècle. Les faits infirment
une telle théorie. Alors que l'islam ne se propagea au Kanem que dans
le courant du XIe siècle, c'est en effet dès le IXe qu'au
sein du clan Magumi le lignage Sefuwa réussit à imposer son autorité aux autres
clans. Le royaume atteint son apogée
aux XIe et XIIe siècles. Sous l'impulsion de Dunama
(1097-1150), une série de conquêtes militaires aboutit à un élargissement
territorial. Vers 1200, l'État kanémien englobe le Kanem, le Bornou, le Kaouar
et le Djado, et contrôle étroitement le Sahara oriental jusqu'à Mourzouk, le
Borkou, le Fitri, atteignant les royaumes Haoussa à l'ouest. Le roi (maï),
établi dans sa capitale à Njimi, au Kanem, est assisté d'un conseil comprenant.
2.
Le
premier empire : le Kanem
C'est le premier royaume créé à l'Est
du lac Tchad au 11es. Il est dominé par la dynastie de Sefawad. Au début du
13e siècle le Maï Dounoma. Diblalem qui va conquérir plusieurs
territoires et crée un vaste empire qui s'étendra jusqu'au Fezzan au Nord, à
Bornou à l'Ouest, à Ouaddaï à l'Est. Cet empire deviendra prospère, doté d'une
armée puissante et d'une économie florissante. Les divisions religieuses et
politiques, les révoltes des Boulala et les attaques des Arabes vont entraîner
le déclin de l'empire au 15e. L'ordre fut cependant rétabli à la fin du
15es par le Maï, Ali Ghadji Déni.
3.
Le
second empire : le bornou
Au 15es, les Sefawad abandonnent le
pouvoir du Kanem et s'installent dans le Bornou à l'Est du lac Tchad. Ils
fondent un nouvel empire qui sera organisé par le Maï ALI. Après lui Idris
II Alaoma agrandira le territoire et annexera de nouveau, le Kanem Bornou
devra sa prospérité économique au commerce transsaharien et aux mines. Il
entretiendra des relations diplomatiques avec les pays du Nord et du moyen
orient. Le climat et les longues distances exposeront les pays aux attaques des
voisins qui le diviseront en plusieurs petits royaumes. A la fin du 19es il
tombera en déclin.
II.
Les
Cités-Etats Haoussas
1.
Les
origines
Tout le Nord-Ouest du Nigeria est
habité par les Haoussa (Haoussaoua) ou Afno, qui ont fondé vers
le XIIe siècle, dans l'espace compris entre le pays Songhaï et le
Bornou, sept petits Etats (Biram, Daoura,
Kano, Gober, Katséna, Rano et Zaria, selon la tradition), auxquels d'autres se
sont ajoutés ensuite. Au début du XIXe siècle, le pays est passé sous
la domination des Toucouleurs et s'est confondu avec ce qu'on a appelé l'empire de
Sokoto. L'empire de Sokoto s'étendait dans la région du Soudan limitée au Nord
par le Sahara, à l'Est par le Bornou, au Sud par l'Adamaoua et le Noupé, à
l'Est par le Gando.
2.
L’apparition
des Cités-Etat
Les Etats haoussa semblent avoir été
tributaires les uns des autres tours à tour, sans qu'aucun ait jamais eu sur
l'ensemble une prééminence véritable. C'étaient le Gober ou royaume de
Tessaoua, devenu célèbre au XVIe siècle par ses tissus de coton
et ses chaussures de cuir; le royaume de Kano, dont la capitale était déjà
populeuse au temps de Léon l'Africain et réputée pour son enceinte imposante, ainsi que pour
son commerce et son industrie; celui de Katséna, renommé pour sa richesse
agricole et sa puissance militaire; celui de Zegzeg ou Zaria, dont on a
toujours vanté la prospérité commerciale et dont on raconte qu'il aurait
autrefois, grâce à l'énergie d'une femme qui en était la souveraine, étendu son
autorité sur tous les pays haoussa; d'autres encore, notamment les royaumes de
Zinder, du Zanfara, du Kontagora, du Baoutchi, etc. Il semble que ces divers
États, qui prospéraient grâce à la razzia d'esclaves qu'ils vendaient aux
marchands arabes de Katséna et de Kano, furent réunis
au XVe siècle sous l'autorité des kanta ou rois du
Kebbi, pays situé au Sud-Ouest de Sokoto et à l'Ouest de Gando, dont les
habitants seraient issus d'un mélange de Songhaï et de Haoussa. Vers
l'an 1500 régnait un kanta qui passait pour être maître de Katséna,
de Kano, de Zaria, du Gober et du Zanfara et étendre son pouvoir jusque sur
l'Aïr.
Le sultan du Bornou, Ali, qui venait de
s'installer à Gassaro, à l'Ouest du Tchad, voulut mettre fin à
l'extension grandissante du Kebbi et vint attaquer le kanta dans sa résidence
de Sourami; après un siège sans résultat, il dut se retirer. Le roi du Kebbi le
poursuivit, l'atteignit à l'Est de Katséna et mit son armée en déroute; mais,
comme il revenait sur ses pas, il fut attaqué par les gens de Katséna révoltés,
reçut une flèche et mourut de sa blessure. Son successeur fit alliance
en 1513 avec le souverain du Songhaï, l'askia Mohammed, qui l'aida à
reprendre Katséna et, en 1515, poussa, jusqu'à Agadès. Craignant de
voir ses États passer sous la suzeraineté de Gao, le kanta rompit le traité
d'alliance. En 1517, il infligea une défaite complète à l'armée que
l'askia avait envoyée contre lui et rétablit l'autorité propre du Kebbi sur
Katséna et l'ensemble des pays haoussa. Mais, vers l'an 1600, les
rois du Gober et du Zanfara s'unirent à celui de l'Aïr contre le kanta qui
vivait alors, le vainquirent, détruisirent ses trois villes principales
(Goungou, Sourami et Liki) et libérèrent le Haoussa du joug du Kebbi.
3.
Les
Haoussas et le monde extérieur
Les maisons haoussa sont connues dans
le monde entier, grâce au renouveau de l’intérêt pour les constructions en
terre crue, avec les décorations de leurs façades, peintes en bas-relief, les
typiques ornements qui se profilent en haut, contre le ciel, comme des
merleaux, à forme de "oreilles de lapin" (mais le nom localement
attribué, zanko, signifie "crête"). "Oreilles de
lapin" posées aux coins des corniches, qui ont été interprétées comme des
symboles d'épées ou des symboles phalliques. Le désordre des maisons à
l'intérieur de ces villes avait une raison défensive: l'étranger se perdait
facilement et l'intrus tombait en piège. Une telle conception défensive
existait aussi dans les villes européennes du Moyen âge et se retrouve en
différentes parties du continente africain. Les maisons typiques, à cour
centrale, entourent le centre urbain, constitué généralement par le grand
palais royal, la mosquée et le marché. Des passages pour les piétons, étroits
et en chicane, traversent les quartiers, flanqués par des murailles de terre. À
l'entrée de chaque maison on trouve un local "filtre",
appelé zaure, destiné à recevoir les visiteurs. L’on ne peut pas voir
l'intérieur de la maison, pour garder l'intimité de la famille. Les façades
sont décorées par des bas-reliefs géométriques, souvent richement coloriés. D'habitude
seulement la façade autour de la porte principale est décorée, mais les
propriétaires plus riches se permettaient de décorer tout l’extérieur de la
maison et parfois même les murs internes avec des arabesques coloriées. Les
décors rassemblent à ceux des broderies.
III.
Les
Cités Yoroubas et le royaume du Bénin
1.
Le
Bas-Niger
Le commerce fut la source de
l’émergence de communautés organisées au nord du pays, recouvert par la savane.
Les habitants préhistoriques de la lisière du désert s’étaient trouvés
largement dispersés au IVe millénaire av. J.-C., lorsque la
dessiccation du Sahara commença. Des routes commerciales
transsahariennes reliaient l’ouest du Soudan à la Méditerranée depuis l’époque de Carthage, et au Nil supérieur
depuis des temps bien plus reculés. Ces voies de communication et d’échanges
culturels subsistèrent jusqu’à la fin du XIVe siècle. C’est par ces
mêmes routes que l’islam se répandit en Afrique
de l'Ouest à
partir du IXe siècle.
Une lignée d’États dynastiques, dont
les premiers États Haoussa, s’étirèrent à travers l’ouest et le centre du
Soudan. Les plus puissants parmi ces États furent l’empire du Ghana l’empire de Gao et le royaume de Kanem, qui se trouvaient à l’extérieur des
frontières actuelles du Nigeria mais qui en ont subi l’influence. Bien que ces
empires n’aient que peu d’influence politique sur le Nigeria avant 1500,
leur impact culturel et économique fut considérable et se renforça au
XVe siècle au fur et à mesure que l’islam se répandit.
2.
Les
Etats Yoroubas
La civilisation Yoruba (Yorouba) est
une civilisation urbaine composée de cités-Etats, partageant une langue et une
religion (riche panthéon, sociétés secrètes, sacrifices humains) communes, et
qui se signale par un commerce et un artisanat florissants. Selon leur
tradition, les Yoruba ont pour ancêtre Oduduwa, d'ascendance divine, et qui
aurait vécu au VIe siècle à Ifé. La très ancienne et
prestigieuse cité d'Ifé reste ainsi la ville sainte où réside l'Oni (chef
religieux). Même si la capitale politique des Yoruba sera Oyo. Elle est
le siège de l'Alafin (chef politique), et de l'Ogboni (un sénat qui détient les
vrais pouvoirs et est composé de notables et de représentants de différentes
corporations organisées en guildes).
Une politique de conquêtes qui
débute vers 1575 permettra aux Yoruba d'affirmer leur
domination sur les royaumes du Dahomey et, dans un contexte particulier,
au XVIIIe siècle, du Bénin. Les Cités-Etats yoruba connaissent
leur apogée au XVIIIe siècle. Plus de cinquante villes de plus
de 20 000 habitants sont dénombrées par un voyageur. Chaque ville est gouvernée
par un Oba et un sénat fonctionnant selon les mêmes principes que celui d'Oyo.
Des dissensions internes vont cependant conduire à un affaiblissement au début
du XIXe siècle. La cité-Etat d'llorin (Nord), est prise par les Peuls
en 1821, qui s'empareront également du Vieux-Oyo en 1837. La
côte, enfin, sera occupée par les Britanniques vers 1851. Ceux-ci imposent
leur domination aux cités d'Abéokouta.
3.
Le
royaume du Bénin
La culture du Bénin est d'une certaine
façon la jumelle de celle des Yoruba, notamment par sa religion et son
organisation politique. Son art lui-même semble dérivé de celui d'Ifé.
L'art du bronze et celui de l'ivoire y ont fleuri d'une façon
remarquable; certains bronzes du Bénin
des XVe et XVIe siècles, que l'on peut voir aujourd'hui
dans les musées des Pays-Bas, d'Allemagne et d'Angleterre et dans des
collections privées, sont dignes de rivaliser avec les produits analogues de plusieurs
civilisations renommées. Le Bénin a aussi été un État puissant et redouté.
L'histoire de ce royaume remonte au XIIIe siècle, avec la
fondation par les Edo (= Bini) de leurs premières cités-Etats dans le
delta du Niger : Eko (l'actuelle Lagos), Calabar, etc. Mais l'importance du
pays s'est surtout affirmée à partir de l'arrivée des Portugais, en 1472.
Le contact avec les Européens placera le Bénin au centre de la traite
esclavagiste, et son histoire sera durablement indissociable de ce commerce.
Tout le littoral du Bénin, qui a fourni
à l'Amérique des centaines de milliers et peut-être des millions d'esclaves
(d'où le nom de côte des Esclaves, donné à sa partie occidentale) a été le
dernier refuge des négriers; ils y engageaient leurs vaisseaux au milieu des
lagunes et des rivières, échappant facilement à la surveillance et à la
poursuite des navires de guerre anglais ou français, qui craignaient les
brisants et le défaut de profondeur des eaux. Après l'abolition de la traite
(1815, en principe), et jusqu'en 1885, les Portugais se livraient encore
en ces parages à ce trafic lucratif. Après la suppression du commerce des
esclaves, le littoral occidental du golfe de Bénin, riche en huile de palme, en
café, arachides, etc., n'a pas perdu de son animation. Il restait
quelques points où se fait un commerce notable : Odi, escale, Artigeri,
clairière au milieu de la forêt qui borde la mer et où des milliers de
personnes tenaient un grand marché tous les neuf jours, Mahin que les Allemands
avaient un instant revendiqué, mais dont ils ont restituèrent rapidement le
protectorat à l'Angleterre, Fish-Town, Obobi et Salt-Town à l'embouchure de la
rivière Bénin.
Conclusion
La partie nord du territoire du Soudan
moderne est connue jusqu’au XVIe siècle sous le nom de Nubie. En
revanche, l’histoire du Soudan méridional demeure obscure
jusqu’au XIXe siècle. Faisant suite à une riche civilisation
néolithique née des contacts avec un Sahara en voie de désertification, les
principautés apparues dès le milieu du IVe millénaire avant notre ère
donnent naissance au royaume de Kerma (environ 2500-1500 av. J.-C.).
Ce dernier entretient d’étroits contacts avec l’Égypte, qui l’évoque sous le
nom de Koush et lance parfois des expéditions contre lui. Des monuments et vestiges
archéologiques (deffutas de Kerma), situés dans la région comprise entre
le désert de Nubie et le Nil témoignent aujourd’hui d’une civilisation
originale. De 1500 à 1075 environ, l’Égypte du nouvel Empire exerce une grande
influence sur le pays. La région reprend ensuite son indépendance et une
dynastie nubienne fonde une principauté autour de Napata.
Au VIIIe siècle av. J.-C., le roi de Koush annexe l’Égypte et se
proclame pharaon. Renversée en 671 av. J.-C. par les Assyriens, la
dynastie Koushite se replie à Napata, puis à Méroé, plus au nord et moins
soumis à l’accentuation de la désertification. Vers 350 av. J.-C., le
royaume éthiopien d’Aksoum conquiert la Nubie. À l’ancien royaume de Méroé
succèdent, à partir du VIe siècle de notre ère, de petits royaumes chrétiens
qui subsistent jusqu’au début du XVIe siècle.
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